Hygromètre

Un hygromètre pour faire le suivi de la quantité d’humidité dans l’air

Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’hygromètre reste encore inconnu pour certaines personnes. Et pourtant, cet instrument de mesure n’est pas nouveau. Il se décline en différentes formes, certes, mais son utilité est bel et bien réelle. Il faudra bien entendu se poser quelques questions avant d’acheter un tel accessoire.

L’hygromètre : quèsaco ?  

Afin de mesurer la quantité d’humidité dans l’air, l’hygromètre a été inventé. Il permet plus concrètement de mesurer la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère. Il s’agit d’un appareil électronique moderne très utile et pratique. En l’utilisant, il est possible de savoir si une pièce est trop humide ou trop sèche.

Il est à noter que le premier hygromètre a été inventé par Léonard de Vinci en 1480. Grâce à l’ingéniosité de Johann Heinrich Lambert, une version plus améliorée a fait son apparition en 1755. Aujourd’hui, l’hygromètre occupe toujours une place prépondérante dans la vie de l’Homme. Idem pour l’humidimètre (plus d’infos ici).

Les données recueillies par un hygromètre sont exprimées en pourcentage (%). Il est généralement utilisé pour mesurer le taux d’humidité dans les espaces industriels. Il trouve aussi sa place dans les serres, les musées et même dans les saunas. Mais les hygromètres s’adressent de même aux particuliers.

Zoom sur les différents types d’hygromètres disponibles sur le marché

Les hygromètres classiques

Il est toujours possible de trouver d’anciens modèles d’hygromètres sur le marché. Il s’agit plus précisément de ceux en bobine de papier métallique. En général, ils sont utilisés pour détecter des variations d’humidité (de 10 % ou plus). Mais ils permettent également de connaître la quantité d’humidité, affichée sur un cadran, en absorbant la vapeur d’eau présente dans l’air.

Hygromètre à point de rosée et hygromètre thermique : lequel choisir ?

Les hygromètres à point de rosée permettent de mesurer le taux d’humidité de l’air avec beaucoup plus de précision. Ils utilisent un miroir refroidi combiné à un mécanisme optoélectronique pour détecter la condensation de l’eau à la surface du miroir. Le seul bémol, c’est que ce type d’appareil requiert un entretien régulier et minutieux.

Les hygromètres thermiques sont plus chers, certes, mais ils sont plus performants que les anciens modèles. Ils ne permettent pas de mesurer l’humidité relative d’une pièce. En revanche, équipés de capteurs thermiques puissants, ces appareils mesurent l’humidité absolue. Autre avantage : la plupart des modèles d’hygromètres thermiques vendus sur le marché sont faciles à manipuler.

Quid des hygromètres capacitifs et des hygromètres résistifs ?

Les hygromètres capacitifs mesurent la quantité d’humidité de l’air avec une précision de 2 %. Ils sont utilisés pour mesurer l’effet de l’humidité sur la constante diélectrique d’un oxyde métallique ou d’un polymère. Les hygromètres sont appréciés pour leur robustesse. En clair, ils résistent parfaitement aux hautes températures et à la condensation. Malheureusement, les hygromètres capacitifs nécessitent un calibrage pour prendre des mesures plus pertinentes. De leur côté, les modèles résistifs sont moins sensibles comparés à ceux capacitifs. Et ils affichent un taux de précision pouvant aller jusqu’à 3 %.

Related Posts